Dans le débat sur la mendicité des enfants : trois photos, pour illustrer.
Simple résultat de déplacements professionnels du jour, à vélo.
Trois trajets : trois rencontres.
Dans le premier cas (femme en rouge), discussion avec la dame. Quelques questions, et toujours la même réponse, souriante d’ailleurs : “Monnaie. Monnaie. Roumanie”. Appel au 17. Résultat : “Monsieur, nous n’avons pas le temps. Il n’y a pas trouble à l’ordre public”. Etc. Appel au 115. Pas de réponse. Appel au 119. Idem. Sur le plan de la caractérisation de la mendicité, l’enfant et l’adulte tiennent alternativement le petit gobelet. S’il n’y a pas exploitation directe de la mendicité de l’enfant, que suis-je donc en train d’observer ?
Dans le deuxième cas, place de la Bastille, un bébé dans les bras d’une dame qui, comme dans le cas précédent d’ailleurs, semble bien trop âgée pour pouvoir être la mère. Le bébé dort tranquillement (ou sous tranquillisant ?). Pas le temps d’appeler. La dame me demande “Madame, s’il vous plaît”. Elle n’incite pas le bébé à la mendicité, mais l’état de servitude de ce petit enfant me semble bien involontaire…
Dans le troisième cas, la petite fille fait la manche avec la dame (cette fois-ci plus jeune). Elle va chercher de l’argent dans les différentes boutiques de la rue (celle, soit dit en passant, où il est dit qu’habite le Ministre de l’Intérieur).
Que disent les bonnes et belles âmes ????