Tous les ans ressurgit une dispute bien française sur la pauvreté. Sous une pluie d’informations chiffrées et de définitions sophistiquées, responsables associatifs et dirigeants associatifs polémiquent. 2011 est une bonne cuvée. À l’occasion du rapport annuel sur la pauvreté, rendu par le gouvernement au parlement, des voix s’alarment de paupérisation et accusent le gouvernement de minimisation. Les spécialistes s’écharpent en coulisse. Les communications se contredisent. Le public s’y perd.