« Fraudeurs dans les transports en commun », Urbanisme, n° 378, 2011, p. 16

Les opérateurs et les financeurs des transports collectifs ont, en France, du souci à se faire. La fraude, difficile à qualifier juridiquement et à quantifier précisément, rassemble des étourdis, des rebelles, des joueurs ou des calculateurs. Les chiffres correspondent, comme pour la plupart des données de la délinquance, à une mesure des activités de lutte contre la fraude. Imprécisions et inquiétudes caractérisent donc un dossier important. Mais si les responsables des investissements, de l’exploitation et de la sécurité ont à se faire des cheveux blancs, c’est parce que la tolérance française à l’égard de cette fraude singulière est élevée.

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« Quel avenir pour les cimetières urbains ? », Urbanisme, n° 377, 2011, p. 12.

La progression de la crémation (plus d’un quart des obsèques maintenant contre 1 % en 1980) est à mettre en relation avec la préférence majoritaire, exprimée par la population aujourd’hui en vie (dont celle qui est encore très éloignée de l’échéance ultime,) pour ce choix qui, partant, relègue peu à peu l’inhumation. Ce recours accru, appelé encore donc à grandir, a pour conséquence une transformation de la place et du rôle des cimetières. Il traduit de profondes transformations des mentalités et des représentations. À terme, il invitera à reconsidérer, en profondeur, les cimetières, leur emplacement et leurs usages.

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« SDF et DALO : quelques constats sociologiques », Cahiers de la fonction publique & de l’administration, n° 307, 2011, pp. 10-12.

La loi établissant l’opposabilité du droit au logement, comme nombre d’autres dispositions importantes relevant de la lutte contre la pauvreté et l’exclusion, a été légitimée, discutée et montée de manière à bénéficier, théoriquement, aux sans-abri. Le DALO, au-delà des préoccupations de montée en charge et du caractère plus ou moins insuffisant de l’offre de logement, est-il seulement adapté, dans son principe ? Pour y répondre, quelques retours sur des constats sociologiques sont utiles. On s’intéressera ensuite à ce que peut emporter un objectif ambitieux comme celui de « zéro SDF ».

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« L’Union européenne dans vingt ans », Sociétal, n° 72, 2011, pp. 116-121.

À quoi ressemblera l’Union européenne dans 20 ans ? Il est, bien entendu, pratiquement impossible de donner une réponse précise. Une option raisonnable consiste à donner la parole à quelques experts de « haut niveau » (comme on dit à Bruxelles), pour des points de vue, des fictions raisonnées et des projections. Il est judicieux de compléter ces propos par ce que pensent les Européens de leur avenir.

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« ’Ghetto’ et ’mixité sociale’ selon les dépêches AFP » , Urbanisme, n° 375, décembre 2010.

Les expressions « ghetto » et « mixité sociale » campent en bonne position du palmarès des termes maintenant les plus employés et les plus discutés lorsque l’on aborde les politiques urbaines. Un court détour par les dépêches AFP permet un peu de clarté et de rappel dans le langage et les débats français. On verra, notamment, que l’usage du « ghetto » s’est, en réalité, progressivement effacé, tandis que celui de « mixité sociale » (dans une certaine mesure, en réponse au premier) s’est, lui, récemment étendu.

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« La France malade de son identité nationale », Les Échos, 30 septembre 2010.

L’identité nationale fait couler beaucoup d’encre. Camaïeu compliqué de réalités historiques, la France, préoccupée (entre autres) d’immigration, d’Islam et de crise économique, débat de son passé, de ses valeurs, de son avenir.

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« Lutter contre la pauvreté par des objectifs chiffrés », l’Humanité dimanche, 2 septembre 2010.

Le gouvernement français a annoncé en octobre 2007 un objectif de réduction de la pauvreté d’un tiers en cinq ans. L’expression d’une telle fin, avec toutes ses ambiguïtés suscite, selon les interlocuteurs, de l’enthousiasme, du scepticisme, de la critique, voire de l’ironie. Si elle est novation dans le contexte des politiques françaises, elle n’est pas totalement neuve dans le contexte international. Qu’il s’agisse de l’Union européenne ou des Nations Unies, l’objectif de réduction, voire d’éradication, de la pauvreté, a été exprimé depuis le début du millénaire.

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« La “monoparentalisation” de la pauvreté », Les Echos, 12 juillet 2010.

Les évolutions de la pauvreté sont le thème d’une littérature spécialisée florissante. Elles font l’objet de décisions et de prises de position politiques, ainsi que de débats techniques nourris. On s’intéresse généralement à l’augmentation, aux mutations ou à la diminution (plus rarement) du phénomène. Certains problèmes spécifiques ont progressivement atteint l’agenda politique : enfants pauvres, travailleurs pauvres, sans-abri, etc. Les ruptures et transformations majeures sont toutefois assez rares. Il en est une récemment, que l’on peut baptiser la « monoparentalisation » de la pauvreté. On entend par ce néologisme, qui s’entend clairement, à la fois un taux plus élevé de pauvreté dans les familles monoparentales et, maintenant, un nombre de pauvres plus important dans ces ménages que dans toutes les autres configurations familiales.

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« Modèles sociaux : convergences et divergences », Les Echos, 8 juillet 2010.

L’heure, pour les différents modèles sociaux occidentaux, est, depuis des décennies, à la réforme. Quels sont les mouvements à l’œuvre ? Comment comparer ? Quelles perspectives ? Trois ouvrages en anglais pour quelques jalons et interrogations.

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« Mutations automobiles », Les Echos, 10 juin 2010.

L’automobile est symbole de liberté et symptôme à la fois de déclin et de potentiel de renouveau industriel. Son avenir peut être imaginé sur les plans du catastrophisme environnemental ou du futurisme technologique. Quelques ouvertures à partir de trois ouvrages en anglais.

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« Une innovation pour la politique sociale : la simplification par unification et intégration », 2010, pp. 361-370.

in Michel Godet, Philippe Durance, Marc Mousli, Créativité et innovation dans les territoires, Rapport du Conseil d’Analyse Économique, Paris, La Documentation française, 2010.

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« Les transferts monétaires conditionnels : une innovation du Sud transposable en France ? », Revue de droit sanitaire et social, n° 6, 2010, pp. 1151-1159.

La question générale d’un lien entre prestations et obligations est vieille comme le monde. Une manière originale de l’aborder est le détour par le repérage et l’analyse d’innovations en dehors des murs hexagonaux. Les Transferts Monétaires Conditionnels (TMC), liant service de prestations familiales et contreparties des parents et des enfants, sont progressivement devenus un des principaux instruments de politique sociale du monde en développement. Outils de lutte contre la pauvreté et d’investissement dans le capital humain, les TMC (en anglais CCT pour Conditional Cash Transfer) ont un double objectif. Il s’agit à la fois de réduire, dans le court terme, la pauvreté infantile et, dans le moyen terme, d’augmenter l’implication des parents auprès de leurs enfants. La logique de ces TMC est explicitement expérimentée à New York. Elle se profile dans l’idée récente et très controversée d’une « cagnotte » récompensant, en France, l’assiduité scolaire de lycéens.

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« Que pensent les Français de la pauvreté ? », Droit social, n° 12, 2010, pp. 1143-1149.

La lutte contre la pauvreté est, aujourd’hui, un élément majeur des politiques sociales. Sous les triples effets du chômage, des changements familiaux et des migrations qui bouleversent les structures et les revenus des ménages, la pauvreté est redevenue, en France, une question centrale pour les pouvoirs publics, pour le droit et pour les individus. Qu’en pensent ces derniers ? Une étude à partir d’enquêtes d’opinion, françaises et européennes, permet de dresser un portrait assez caractéristique.

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« Les Nations Unies et la lutte contre la pauvreté : la mise en œuvre problématique des Objectifs du Millénaire pour le Développement », Revue de droit sanitaire et social, vol. 47, n° 5, 2010, pp. 871-884.

La communauté internationale s’est engagée en 2000 avec d’ambitieux Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), couvrant un vaste ensemble de problèmes sanitaires et sociaux. Le premier de ces objectifs consiste à diminuer de moitié la pauvreté dans le monde d’ici 2015. Celle-ci, évaluée à l’aune du critère dit de « un dollar par jour », fait l’objet de mesures et de débats sur ces mesures élaborées principalement par la Banque mondiale. Alors que les deux tiers du chemin ont été parcourus, l’optimisme, sur le plan de la pauvreté monétaire, peut prévaloir. Les objectifs globaux pourront probablement être atteints. Les résultats sont cependant principalement entraînés par les géants démographiques et économiques que sont devenus la Chine et l’Inde. Par ailleurs, depuis les crises économiques et alimentaires de la fin de la décennie 2000, le pessimisme est plutôt devenu de mise pour l’ensemble des OMD.

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« Les villes face aux défis de l’attractivité. Classements, enjeux et stratégies urbaines »

Depuis une décennie, la notion d’attractivité fait florès dans les approches consacrées aux territoires comme dans les discours des élus et les travaux des experts. L’attractivité peut a priori apparaître comme une notion fourre-tout donnant lieu à un florilège d’indicateurs de toute sorte et à un nombre désormais impressionnant de palmarès dont la cohérence n’est pas toujours évidente. Mais ne s’agit-il que d’un mot-valise à l’usage d’un marketing urbain de circonstance ou, au contraire, d’un nouveau concept indispensable à l’évaluation de la performance et de la dynamique des territoires ?

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« L’éducation financière. Une innovation sociale en plein développement »

L’éducation financière désigne l’ensemble des programmes de formation assurant un socle de connaissances en gestion, en finance, en économie. Des rudiments en ces matières sont maintenant considérés comme un élément essentiel des besoins contemporains, comme l’une des premières nécessités pour bien vivre. A ce titre, l’éducation financière campe en bonne place des opérations concrètes visant à promouvoir et améliorer les « life skills ».

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« Les entreprises au cœur de la politique du logement », Urbanisme, n° 374, 2010, p. 19.

Quelle est la place de l’entreprise dans la politique du logement ? Plus précisément – même si la question est, dans son traitement détaillé, d’une redoutable complexité – quelle est la part des entreprises dans le financement de la politique du logement ? Le thème est d’importance.

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« L’adieu à Bismarck ? », Sociétal, n° 70, 2010, pp. 147-151.

Les États providence d’essence bismarckienne, dont la France, ne seraient pas réformables. C’est plutôt la thèse inverse qui se vérifie. Une plongée dans les évolutions récentes de la protection sociale en Europe continentale souligne l’absence de déterminisme institutionnel et d’importantes capacités de modernisation. L’occasion d’une révision et d’un panorama.

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« Les incendies comme indice d’inégalités ? », Urbanisme, n° 373, 2010, p. 7

La Préfecture de Police de Paris a publié la carte des incendies qui ont eu lieu en 2008 par arrondissement. Le document renseigne les habitants sur les occurrences des sinistres. Une telle information est utilisable pour approcher nombre de problèmes sociaux et urbains. On pense à l’hétérogénéité de la qualité du bâti. On peut aussi avoir à l’esprit l’escroquerie aux assurances. On peut encore penser à la diversité (et parfois à la vétusté) des équipements, notamment d’éclairage et de chauffage, dans les bâtiments. On peut imaginer disposer, de la sorte, d’une approche particulière des inégalités. Il y a bien sur inégalités, de fait, face à ce risque particulier, mais ce risque est certainement lié aux conditions sociales d’habitation.

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« Quelques opinions de dirigeants de Caisses de Sécurité sociale, au regard de celles des Français et des Européens », Regards (revue de l’En3s), n° 38, 2010, pp. 106-112.

Cette contribution, de format original, s’appuie sur une enquête réalisée à l’occasion des « Premières rencontres du régime général » organisées par l’UCANSS les 1er et 2 décembre 2009. Il s’agissait d’une interrogation, réalisée par voie électronique, des participants à ces deux journées de colloque. Une centaine de Directeurs ont bien voulu accepter de renseigner le questionnaire. Celui-ci n’était pas constitué de questions adaptées à l’événement et à la population, mais d’éléments tirés de questionnaires d’études plus larges menées régulièrement par le Crédoc sur les aspirations et les conditions de vie des Français. Quelques questions ont également été reprises de sondages Eurobaromètres, ce qui permet, habituellement, de situer les Français dans le concert européen, et donc maintenant également les dirigeants. Enfin quelques questions ont été extraites des enquêtes dites « Valeurs » (car, précisément, elles portent sur les valeurs), menées tous les dix ans.

« Long way », Sociétal, n° 68, 2010, pp. 124-130.

La question noire américaine est loin d’être réglée. De gigantesques progrès ont accompagné l’évolution des droits et du marché de l’emploi. Les Afro-Américains continuent néanmoins à vivre des difficultés concentrées (géographiquement et socialement). C’est en remettant à l’ordre du jour, franchement, ces singularités, avec leurs responsabilités collectives et individuelles, qu’il sera possible d’avancer encore.

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« Les craintes à l’égard du déclassement », Regards croisés sur l’économie, n° 7, 2010, pp. 84-86.

Un spectre hante la société française : le déclassement. Le concept est assez riche pour désigner des phénomènes différents, mais convergents, et pour appeler, en raison de sa relative nouveauté, une réflexion innovante sur un État providence bien incapable d’assurer ce qu’il promettait : une certaine sécurité de destin.

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« Projet social et projet urbain. Remarques théoriques », Études foncières, n° 144, 2010, p. 43.

Se poser la question de la place du social dans le projet urbain, et, plus précisément, dans l’urbanisme opérationnel, revient souvent uniquement à comptabiliser le nombre de logements sociaux dans les annonces et réalisations des programmes concrets qui accompagnent le projet. Or le social ce n’est pas seulement du logement. L’impact social des interventions territoriales dépasse largement la réservation de foncier ou de bâti pour des populations particulières. Plus généralement la question se pose des liens entre politiques sociales et politiques urbaines. C’est tout le propos de cette contribution, à vocation plutôt théorique (certains liront ésotériques), que de souligner les interdépendances croissantes entre politiques sociales et politiques urbaines. Plus globalement même, on peut soutenir que projet social et projet urbain relèvent pleinement de la même logique, celle d’une intervention publique qui se métamorphose, dans le flou rhétorique, mais aussi dans le concret pratique d’actions et de planifications qui visent de concert les espaces et les populations qui y vivent.

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« Sans-abrisme et lutte contre le sans-abrisme dans l’Union européenne », L’Observatoire, n° 64, 2010, pp. 80-85.

L’année 2010 a été proclamée « année européenne de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale ». Cette décision, visant la communication et la mobilisation, offre l’occasion de revenir sur l’une des dimensions les plus visibles et les plus prononcées de l’exclusion sociale : le sans-abrisme (le terme s’est imposé dans la littérature européenne).

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« Les politiques sociales au défi de l’innovation. Présentation de l’étude Futuribles », Regards (revue de l’En3s), n° 37, 2010, pp. 139-151.

(avec Pierre-Yves Cusset, François de Jouvenel, Sylvain Lemoine).

Les politiques sociales sont, elles aussi, concernées par le processus d’innovation. Ce phénomène n’est pas récent, comme en témoigne, par exemple, la création des assurances sociales en Allemagne et sa diffusion dans les autres pays développés au tournant du XXème siècle.

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« L’urbanisation mondiale : bienfait ou fléau ? », Réflexions immobilières, n° 51, 2010, pp. 43-47.

2008 a signé, dans une certaine mesure, une inflexion dans l’histoire mondiale. La population urbaine est devenue majoritaire. Un être humain sur deux, soit environ 3,3 milliards de personnes, habitent maintenant en ville. Ils n’étaient qu’un sur dix au début du XXème siècle. D’ici à 2050, la population urbaine pourrait atteindre 6,4 milliards, soit 70 % des habitants de la planète. Cette puissante dynamique d’urbanisation suscite autant d’inquiétudes, en termes de développement durable par exemple, que d’espoirs, en termes d’émancipation et d’amélioration des conditions de vie.

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« Uriner », Urbanisme, n° 370, 2010, pp. 66-67.

Uriner fait partie, avec d’autres besoins, de ces petits riens urbains auxquels tout le monde est confronté, mais sur lesquels peu d’experts ont bien voulu se pencher. Le sujet, qui détonne dans la sphère académique et fait sourire dans la discussion de café, est éminemment sérieux.

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« Faut-il craindre la privatisation des villes ? », Alternatives économiques, n° 285, novembre 2009, pp. 78-81.

Les « gated communities », ces résidences fermées américaines, incarnent un mouvement de fermeture et de privatisation de la ville. Sous diverses appellations et à travers des réalisations disparates, elles ont pris place depuis une dizaine d’années dans le paysage urbain, dans les catalogues des promoteurs immobiliers, et, surtout, dans le débat public. Vendus comme des îlots de tranquillité et décriés comme des symboles d’une fracture sociale et spatiale, ces ensembles clos et sécurisés d’habitations se retrouvent un peu partout dans le monde. Les situations américaines et dans les pays en développement n’ont pas grand-chose à voir avec la France. Leur essor, même dans le contexte français, traduit toutefois des dynamiques plus profondes, vers davantage de ségrégation.

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« Foire aux solutions pour la couverture santé américaine », Les Echos, 1er octobre 2009.

Avant même que Barack Obama ne lance sa grande et difficile réforme du système de santé, « think tanks » et économistes étaient à l’œuvre. Voici un florilège de leurs idées et propositions pour mieux protéger les Américains sans ruiner l’Amérique.

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« Donner un capital à tous les jeunes », Les Echos, 7 juillet 2009.

Dans « La Justice agraire », court essai publié en 1797, Thomas Paine proposait de verser une somme de 15 livres à tous les jeunes à l’âge de 21 ans, afin de faciliter leur « commencement dans le monde ». L’auteur devenait ainsi le précurseur de ce que l’on nomme aujourd’hui les dotations en capital pour les jeunes et qui sont à l’agenda des discussions de la Commission de réflexion sur la jeunesse mise en place  par Martin Hirsch.

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« Il faut abaisser le droit de vote à 16 ans », Le Monde, 3 juin 2009.

La France s’inquiète pour sa jeunesse. On cherche des idées neuves. En voici une : abaisser le droit de vote à 16 ans, au moins pour les élections locales. Cette mesure, dont le principe ne manquera pas de provoquer le débat, rajeunit le corps électoral. Elle peut également rajeunir, mais dans une moindre proportion, le corps des votants. En effet, les plus jeunes votent sensiblement moins que les plus âgés.

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« Homo oeconomicus va-t-il disparaître ? », Les Echos, 7 mai 2009.

La rationalité de l’agent économique qui sommeille en chacun d’entre nous est sévèrement remise en cause. Il ne s’agit pas seulement de l’aveuglement collectif qui a débouché sur la crise que l’on sait. Certains économistes remettent désormais en question la théorie du choix rationnel (TCR). Ces trois livres en anglais en témoignent.

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