Investir dans la jeunesse. Dotations en capital et prêts contingents

Comment aider une jeunesse appelée à pâtir un certain temps des conséquences économiques de la crise du coronavirus ? Le gouvernement, face à la dégradation de la situation objective et des perspectives des jeunes, a fait, depuis le premier confinement du printemps 2020, feu de tout bois : primes à l’embauche, exonérations de charges, accompagnement renforcé. L’ouverture du RSA aux moins de 25 ans est au cœur des controverses. Parallèlement, l’idée de dotations en capital revient à l’ordre du jour. Elle figure dans la famille des propositions sur le revenu universel, mais sous une autre forme. Plutôt qu’une aide mensuelle, il s’agit d’un capital conséquent accordé aux jeunes majeurs. Ces programmes ressemblent à une retraite en capital, celle-ci étant servie au début plutôt qu’à la fin de la vie adulte.

Au fondement d’une telle proposition réside un principe selon lequel lutte contre la pauvreté et soutien aux jeunes ne devraient plus passer par la seule assistance des parents ou des jeunes directement mais par la constitution d’un patrimoine.

Le principe de cette famille de mécanismes est de doter les jeunes adultes d’un capital leur permettant de financer leur première période d’investissement personnel, universitaire et/ou professionnel. L’objectif est également d’assurer une plus grande égalité des chances entre les générations et entre les catégories sociales.

ARTICLE QUI EST UNE VERSION DÉVELOPPÉE D’UN ARTICLE DES ÉCHOS :
https://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/demain-un-capital-de-depart-pour-chaque-jeune-1275777
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