« La “monoparentalisation” de la pauvreté », Les Echos, 12 juillet 2010.

Les évolutions de la pauvreté sont le thème d’une littérature spécialisée florissante. Elles font l’objet de décisions et de prises de position politiques, ainsi que de débats techniques nourris. On s’intéresse généralement à l’augmentation, aux mutations ou à la diminution (plus rarement) du phénomène. Certains problèmes spécifiques ont progressivement atteint l’agenda politique : enfants pauvres, travailleurs pauvres, sans-abri, etc. Les ruptures et transformations majeures sont toutefois assez rares. Il en est une récemment, que l’on peut baptiser la « monoparentalisation » de la pauvreté. On entend par ce néologisme, qui s’entend clairement, à la fois un taux plus élevé de pauvreté dans les familles monoparentales et, maintenant, un nombre de pauvres plus important dans ces ménages que dans toutes les autres configurations familiales.

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