Le bonheur n’est pas une idée neuve en économie. Le sujet rencontre un intérêt croissant de la part d’experts et de responsables politiques en quête de nouveaux objectifs pour l’action publique et d’indicateurs alternatifs aux traditionnels agrégats économiques. Croissance, revenus monétaires et PIB sont comme l’argent. Ils ne rendent pas nécessairement heureux. Surtout, ils ne rendent pas compte de la richesse humaine dans toute sa densité, ni ne permettent de préciser ce qui fait ou non progrès, cohésion sociale, développement durable.