« Quel avenir pour les cimetières urbains ? », Urbanisme, n° 377, 2011, p. 12.

La progression de la crémation (plus d’un quart des obsèques maintenant contre 1 % en 1980) est à mettre en relation avec la préférence majoritaire, exprimée par la population aujourd’hui en vie (dont celle qui est encore très éloignée de l’échéance ultime,) pour ce choix qui, partant, relègue peu à peu l’inhumation. Ce recours accru, appelé encore donc à grandir, a pour conséquence une transformation de la place et du rôle des cimetières. Il traduit de profondes transformations des mentalités et des représentations. À terme, il invitera à reconsidérer, en profondeur, les cimetières, leur emplacement et leurs usages.

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