L’éducation financière désigne l’ensemble des programmes de formation assurant un socle de connaissances en gestion, en finance, en économie. Des rudiments en ces matières sont maintenant considérés comme un élément essentiel des besoins contemporains, comme l’une des premières nécessités pour bien vivre. A ce titre, l’éducation financière campe en bonne place des opérations concrètes visant à promouvoir et améliorer les « life skills ».
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« Provocations sur l’éducation », Les Echos, 31 décembre 2009.
Trois livres américains sur l’enseignement suscitent le débat. Les deux premiers, fort polémiques, devraient faire tomber certains pédagogues français de leur estrade.
« Pauvreté et justice sociale : l’optique libertarienne et conservatrice de Charles Murray », Regards croisés sur l’économie, n° 4, 2008, pp. 138-148.
Dans les bibliographies sur la pauvreté, Charles Murray est alternativement – ou bien concomitamment – présenté comme un (ultra)libéral et un (ultra)conservateur. Il est surtout décrié comme un extrémiste aux thèses radicales. Si sa radicalité est incontestable, ses thèses méritent d’être mieux connues, non pour les réhabiliter, mais pour en comprendre la richesse et l’originalité. Les idées de Murray sont un équilibre de conservatisme (sur la famille en particulier), de libertarisme (sur les politiques sociales en (général) et de déterminisme (sur les trajectoires individuelles grandement dépendantes de l’intelligence). Pour sortir de cet Etat-providence qu’il combat depuis trente ans, il propose un « plan » qu’il estime possible, avec la création d’un revenu minimum universel qui viendrait remplacer toutes les politiques sociales.
« Vers la fin des fessées ? », Futuribles, n° 305, 2005, pp. 28-46.
L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a invité récemment, dans une recommandation de juin 2004, les Etats membres à « interdire tous les châtiments corporels et toutes les autres formes de punition et traitement dégradant à l’encontre des enfants » estimant qu’il y avait là violation de « leur droit fondamental au respect de leur dignité humaine et de leur intégrité physique ». Il se dessine nettement un mouvement international dans ce sens, avec une initiative mondiale soutenue par l’UNICEF et l’UNESCO pour « mettre fin à toute forme de châtiment corporel des enfants ».