« Pauvres gares… de pauvres », Urbanisme, n° 382, 2012.

Une expression que l’on retrouve sous la plume de nombreux experts de la pauvreté avance que le droit des pauvres serait un pauvre droit. Il y a là simplement un jeu de mots, et non un adage juridique. On pourrait fonctionner par similitude, et estimer que la gare des pauvres est une pauvre gare. L’inverse se soutiendrait tout aussi plausiblement. Mais tout ceci, précisément, n’est que rhétorique. Qu’est-ce qu’une pauvre gare ? Et qu’est-ce qu’une gare de pauvres ? En quoi les banlieues seraient-elles principalement concernées ?

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« Travailleurs pauvres : de quoi parle-t-on ? », Droit social, n° 3, 2009, pp. 292-299.

Il est apparu récemment dans l’expertise et le débat publics que l’activité n’était pas nécessairement – à supposer qu’elle l’ait vraiment été intégralement un jour – une protection contre la pauvreté. Depuis, s’est développé tout un ensemble de travaux savants, de propositions, de prises de position politiques et d’innovations en faveur et en direction des « travailleurs pauvres », avec principalement le Revenu de solidarité active (RSA) en France, mais aussi toutes les démarches et analyses européennes en termes d’« inclusion active ».

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