« SDF et DALO : quelques constats sociologiques », Cahiers de la fonction publique & de l’administration, n° 307, 2011, pp. 10-12.

La loi établissant l’opposabilité du droit au logement, comme nombre d’autres dispositions importantes relevant de la lutte contre la pauvreté et l’exclusion, a été légitimée, discutée et montée de manière à bénéficier, théoriquement, aux sans-abri. Le DALO, au-delà des préoccupations de montée en charge et du caractère plus ou moins insuffisant de l’offre de logement, est-il seulement adapté, dans son principe ? Pour y répondre, quelques retours sur des constats sociologiques sont utiles. On s’intéressera ensuite à ce que peut emporter un objectif ambitieux comme celui de « zéro SDF ».

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« Zéro SDF, est-ce possible ? », Population & Avenir, n° 695, 2009, pp. 4-8.

Les hivers se suivent et se ressemblent : ils témoignent de la pérennité du mal logement. Ce dernier est tout particulièrement mis en évidence par les SDF (pour « sans domicile fixe »). Chaque année, quelques-uns d’entre eux, aux prises avec le froid, meurent dans nos rues. Cette grave question sociale, qui mérite un diagnostic précis, conduit à se demander si l’objectif de « Zéro SDF », éminemment souhaitable, est atteignable.

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« 1 875 euros mensuels de dépense publique par SDF », Les Échos, 10 mars 2008

Le gouvernement vient d’annnoncer 250 millions d’euros supplémentaires pour la prise en charge des SDF. Et les associations, gestionnaires de ces services de prise en charge, de rétorquer qu’il s’agit d’un plan manifestement insuffisant, voire d’une provocation. La somme est pourtant absolument considérable. Tentons d’y voir clair.

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« Zéro SDF : un objectif souhaitable et atteignable », Droit social, n° 3, 2008, pp. 349-359.

Longtemps icônes de l’indignité infamante, les vagabonds et les mendiants ont été pendant des siècles la figure typique et parfois terrifiante du trouble à l’ordre public. A bien des égards, la prise en compte collective de leur situation – orientée vers la répression – campe à la source du droit pénal et du droit social. Le vagabond traverse ainsi l’histoire de la pénalisation des individus et de la socialisation des risques. Avant de devenir « SDF » (pour « sans domicile fixe ») – image emblématique des priorités politiques contemporaines de lutte contre l’exclusion – le vagabond a été décrit comme « clochard » durant la période des Trente Glorieuses, n’appelant plus qu’une coercition résiduelle.

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« La prise en charge des vagabonds, des mendiants et des clochards : une histoire en mouvement », Revue de droit sanitaire et social, vol. 43, n° 6, 2007, pp. 933-951.

Longtemps icônes de l’indignité infamante, les vagabonds et les mendiants ont été pendant des siècles la figure typique et parfois terrifiante du trouble à l’ordre public. A bien des égards la prise en compte collective de leur situation – orientée vers la répression – est à la source du droit pénal et du droit social. Le vagabond traverse ainsi l’histoire de la pénalisation des individus et de la socialisation des risques. Avant de devenir « SDF » – icône des priorités politiques contemporaines de lutte contre l’exclusion – le vagabond a été décrit comme « clochard » durant la période des Trente Glorieuses, n’appelant plus qu’une coercition résiduelle et légitimant une montée en puissance des dispositifs d’assistance. Cet article opère un retour historique long sur le traitement du vagabondage et s’arrête sur le cas des clochards pour repérer quelques constances et souligner le caractère très récent du virage des politiques publiques, dans les années soixante et soixante-dix.

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Les « indésirables » dans les espaces de transport. Les exemples de la SNCF et de la RATP, Documents de travail, n° 4, ESCP, 1994.

Les rapports sont rarement lus…

On a donc conçu celui-ci de manière à pouvoir être utilisé comme document de travail. Il rassemble  une  série  de  données, d’informations,  d’analyses  et  d’observations  sur  six  pays (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Italie, Pologne) et sur six gares présentes dans ces capitales d’États membres de l’Union européenne.

L’ambition de cette « analyse socio politique » est d’apporter les éléments de contexte sur la question de la prise en charge des sans-abri dans ces gares.

Concrètement, le texte contient trois parties. La première porte sur les situations et politiques nationales. La deuxième traite des six villes et propose des éléments de comparaison et de comparabilité (pour le cas précis des sans-abri dans les gares). La dernière propose une liste de quinze idées pour des actions, des évaluations, des expérimentations, pouvant être entreprises dans chaque gare qui voudrait transcrire une initiative, ou  bien  à  l’échelle européenne pour des actions communes.

Sur la forme, plutôt que de longs développements (noyant le dossier), on trouvera des informations et suggestions que l’on espère claires, et qui peuvent s’avérer utiles.

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